énigme 123

Désolée, pourtant ce n'est pas très loin et avec les éléments que tu as tu dois trouver! Nicole

Sur le blog ...on trouve cela ..mais c'est vaste !!!


Pays des Réguibat, au nord du Rio de Oro, la région garde des vestiges archéologiques qui témoignent d’une occupation humaine ancienne. Au hasard d’une promenade
le long des falaises de grés qui bordent la lagune on peut observer un cimetière pré islamique, près de l’embouchure les ruines d’un fort qui pourrait bien dater du XV° siècle.

et dans le sujet : la Lagune de Naïla (page 6) on y voie la photo .. de ce tas de pierre !!!
lien : http://nicole-raconte.over-blog.com/50-index.html

Complètement au hasard, enfin... c'est proche : Foum Agoutir ???

Patrick, dans le même paragraphe Nicole parle de la lagune de Naïla près d'Akfénir ?

Arnauld a écrit:

Patrick, dans le même paragraphe Nicole parle de la lagune de Naïla près d'Akfénir ?

Non je pense pas... le 1er paragraphe je l 'ai trouver en tapant google recherche : nicole+coste+maroc et dans un blog j'ai trouvé cela !!
je vais sur G.maaps pour trouvé ce tas de cailloux et avoir les coodonnées...
@+

Et en allant plus loin, bingo :
http://nicole-raconte.over-blog.com/50-index.html

Arnauld a écrit:

Et en allant plus loin, bingo :
http://nicole-raconte.over-blog.com/50-index.html

Arnauld ..remonte un peu sur mon post ... celui de 14h43 réédité 4fois le dernier à 15h29


:super:
pas réussi a trouver la localisation du tas de cailloux (google est dans la brume et michelin de nuit !!!)

Me voilà de retour: ce tas de pierres est bien sur la rive de la lagune de Naïla, je ne me souvenais pas l'avoir mis sur mon blog!

sur le net on trouve:
- c'est le sommet d'une tour construite par des portugais
- en 1476 Diego Herrera installe un comptoir commercial et construit une tour à Santa Cruz de Mar Pequena, habituellement localisée à Puerto Cansado près de Tarfaya.
La mar Pequena pouvait correspondre à la lagune. Un archéologue français a proposé de situer Santa Cruz à Agoutir, lagune de Naïla aussi appelée khnifiss.
Mais on trouve également

- Français et espagnol conteste le Maghreb après le traité-marocaine de 1868, l'Espagne a commencé un autre chapitre controversé de sa présence maléfique en Afrique, en demandant le vieux fort sa possession dans le sud du Maroc. Après d'innombrables tentatives de localisation, nous avons finalement décidé de le placer dans Ifni.
voilà pourquoi l'enclave d'Ifni est devenué espagnole!
Erreur voulue ou non, que serait devenue la lagune et le village d'Akfenir si cette erreur n'avait pas eu lieu?

J'espère que J Gandini vous en dira plus!

La lagune est un endroit paradisiaque, tous ses visiteurs sont sous le charme!
La ruine est accessible à pied en prenant la piste à droite quand on arrive aux constructions.
A signaler si on prend la piste de gauche, à 1km600, se trouve un cimetière pré islamique et au bord de l'eau un balcon de pêche.

Je ne sais plus qui prend la main, à vous de décider! Nicole

Nicole Coste a écrit:

Je ne sais plus qui prend la main, à vous de décider! Nicole

Il va se soi que je laisse la main .... Allez Arnauld : une facile marocaine (ou autres) pour google/guide Gandini/etc ...

Site historique de Santa-Cruz de Mar Pequeña au bord de la lagune de Khnifiss
d’après un texte de Jorge Ourubia Pintado

En 1478, le seigneur des Canaries mineures, Diego Garcia de Herrera, installe une tour forteresse, dans l’embouchure d’un oued. Plus tard, en 1496, Alonso Fajardo, gouverneur de la Grande Canarie, devant l’abandon de la tour seigneuriale à cause des attaques continues des Maures, entame, avec le concours de vétérans de la conquête de Ténériffe, la reconstruction de la forteresse qui aura cette fois-ci un caractère royal.
Entre 1496 et 1500, l’enclave de Santa-Cruz de Mar Pequeña devient un centre commercial important, carrefour des routes venant de Cadix et des Canaries. A partir de cette possession castillane, de nombreux négociants vont établir un vaste réseau commercial qui atteindra Agadir.
En 1527, les Castillans quittent définitivement la tour de Santa-Cruz de Mar Pequeña, mais on ignore les causes exactes de cet abandon. Toutefois, cette forteresse ne fut pas la seule enclave castillane sur la côte de Berbérie, quoiqu’elle ait eu, certes, le caractère le plus stable et continu. En 1499, une ordonnance de Grenade détermine la construction de trois forteresses. Il s’agit, en principe, d’une opération pacifique, conçue à partir des Canaries, qui vise à la création d’établissements permanents à Tagaost, San Miguel d’Assaka et Bojador. Mais les expéditions militaires, dirigées par Alonso Fernandez de Lugo, conquérant des îles Canaries et capitaine général d’Afrique échouent. Battus à Las Torres (1500), les Espagnols doivent quitter San Miguel d’Assaka et, sous les ordres des Rois Catholiques poussés par les menaces portugaises, la forteresse que deux ans plus tard ils avaient tenté d’établir à Agadir.
A côté du commerce florissant entre les ports andalous et le Maroc atlantique, les échanges canario-africains ne doivent pas être ignorés. Les premiers échanges avaient fait parvenir aux Canaries des chameaux et une espèce de blé, mais la fondation de la tour de Mar Pequeña, authentique factorerie, va permettre le développement d’un véritable courant commercial avantageux, aux marges de certaines incursions rapaces. Les produits envoyés des Canaries vers la côte africaine étaient de l’orge, du blé en moindre quantité, des raisins secs, du sucre, des vêtements et des cotonnades. L’on obtenait en échange, de la poudre d’or, des esclaves, du petit bétail, une sorte d’oseille, de la cire et du miel. Les coquilles de cauris ramassées sur les plages canariennes, objet du monopole royal, étaient introduites par des marchands andalous ou portugais sur les routes traditionnelles du commerce de l’Afrique occidentale où elles étaient utilisées comme mesure monétaire dans les transactions commerciales.
D’autre part, les pêcheurs canariens exerceront leur travail dans les eaux du littoral saharien sans aucune limitation jusqu’à la fin du XVIe siècle. Les évêques canariens ayant institué vis-à-vis des indigènes des îles une politique anti-esclavagiste, l’importance croissante des besoins économiques va conditionner la politique esclavagiste des Européens établis aux Canaries envers les populations du Sahara atlantique. Les “infidèles” du continent n’étant pas “en voie de christianisation”, comme la majorité des indigènes canariens, cela justifie dans l’esprit des colons leur enlèvement et leur esclavage.
Les incursions au Sahara occidental vont inonder les Canaries d’une main-d’oeuvre servile provenant d’Afrique. Les esclaves noirs, acquis pour l’essentiel, soit dans les marchés portugais de l’Afrique occidentale, soit échangés contre des captifs maures, constitueront la principale main-d’oeuvre des sucreries canariennes. Les asservis d’origine maure vont développer des activités agricoles ou pastorales, ou constituer des milices au service des seigneurs locaux. Les populations d’origine nord-africaine établies aux Canaries, composées dans leur immense majorité de captifs qui n’avaient pas les moyens de financer leur rançon, vont constituer l’une des bases les plus solides des structures économiques coloniales des îles. A tel point, que les morisques canariens, musulmans convertis, seront exemptés de l’expulsion générale du royaume dictée en 1609 par Philippe III d’Espagne.
Pendant longtemps on n’a pas disposé d’arguments archéologiques concluants quant à la localisation exacte de Santa-Cruz de Mar Pequeña; certains ont avancé l’embouchure de l’oued Noun puis de l’oued Chbika mais sans voir retrouvé de restes archéologiques. En 1996, dans le livre Le Bassin de Tarfaya (Maroc Atlantique, 28° Nord), Paléoenvironnements, Paléoanthropologie, Préhistoire, publié sous la direction de Jean Riser, une étude sur la lagune et la sebkha Tazgha, par Jorge Onrubia-Pintado, signale que l’analyse archéologique d’un édifice, en bordure de la lagune de Khnifiss-Naïla (la Mar Pequeña), pourrait apporter la solution. Les vestiges visibles sont très probablement les restes de l’établissement de Santa-Cruz de Mar Pequeña. L’architecture médiévale de ces ruines ne peut en aucun cas être comparée à quelque bâtiment islamique.

Bonsoir,
Tu as modifié ton message, ce qui fait que quand j'ai écrit le mien, je ne suis pas retourné en arrière. Toutes mes excuses.
Tu n'es pas obligé de mettre une photo du Maroc, tu peux donc prendre la main. Si toutefois tu persistes, dis-le, j'en ai une recherchée dans mes tiroirs, mais ce n'est pas au Maroc !!!

Allez les copains , il faut acheter les guides de Jacques Gandini .
L article est tiré du Tome 3 , si je ne me trompe pas a moins que ce ne soit le tome 6 .

Thierry