Bonsoir à tous
Pour vous faire patienter ou languir, un peu de lecture saine. :
Partis le 19 janv, nous voici donc de retour. Périple qui nous a fait parcourir 8050 km au total. :super:
Flanqués de 2 couples amis néophytes du Maroc, nous sommes partis de Béhobie de bonne heure et de bonne humeur au matin du 20 janv. via Caceres et 1ére nuit dans cette ville (aire très agréable, tous services gratuits, non bruyante, malgré sa situation en centre ville)
Cet itinéraire est aussi à conseiller, seuls 60km ne sont pas encore (travaux en cours) aménagés en 2x2 voies.
Le 21 achat des billets chez Gut pour Ceuta (100€ 1 ccar + 2 personnes), visiblement il est très connu des Ccaristes.
Traversée sans soucis, et nuit en sortie de Ceuta sur un grand parking (un peu bruyant).
Le 22 passage au Maroc (attente quasi nulle), destination Rabat. Nos amis ne disposant que de 3 semaines, nous avons privilégié les villes impériales.
Rabat : Beaucoup de ccars au camping malgré sa DA. Effraction et vol dans le ccar en ville proche de la Kasbah.
Meknes : Là aussi camping à l’abandon,
Fez : Camping diamant vert, bien. Visite de la médina avec un guide rencontré en route. Tout aussi bien sinon mieux, et beaucoup moins cher que les guides proposés par l’accueil du camping.
Marrakech : Parking Koutoubia (50Dh nuit) pas terrible, mais pratique.
Nous avons également visité ou fait une halte à Moulay Idriss, Volubilis, forêt des singes à Azrou, barrage de Bin el Ouidane, cascades d’Ouzoud, pont Imi N Ifri, Proche de Marrakech un ancien collègue de travail vient d’ouvrir une auberge, nous lui rendons visite, et poursuivrons vers la vallée de l’Ourika.
Le séjour de nos compagnons se termine au camping Ferdaous. Nous fêtons sagement la séparation.
Nous nous sentons un peu orphelins, et après une journée relaxe, la météo étant plutôt favorable, nous rejoignons Taroudant par le Tizi N Test. Col qui manquait à notre « palmarés ». Route extrêmement longue (6 heures), des tronçons potables, d’autres assez chaotiques et étroits. Néanmoins le paysage vaut le détour.
Taroudant quelques jours (rencontre avec Annoel),
Agadir pour passer, courses au nouvel hyper
Tiznit: camping bondé, terre plein en face archi plein
Agglou:camping réaménagé, emplacement en rang d’oignons, poussière en prime
Sidi Ifni: tous les campings archi pleins, le municipal restait 2 places à cause du vent violent
Tafraoute: camping les 3 palmiers extérieur, patron toujours aussi nul !!!! Le stationnement dans la palmeraie est autorisé (10dh) la nuit.
Nous voulions cette année remonter par l’est du pays, il fallait donc rejoindre Rissani, Errachidia. Tout naturellement nous avons fait un crochet par l’auberge « Océan des dunes ». Brahim toujours aussi avenant, et toujours une bonne convivialité inter ccaristes dans son enclos.
Errachidia Bouârfa, certes il faut avaler les km, mais la route est nickel, le plus gênant sont les nombreux controles de la GR. A toutes les entrées de village, sortez vos fiches. Et cela continue vers Figuig.
A Bouârfa nuit sur parking de la police, et rebelote, passeport, provenance, destination, date d’entrée etc. etc. c’est pour votre sécurité, « soyez les bienvenus ». Force est de reconnaître que cela rassure.
Figuig ville assez banale, pas de tourisme (ns étions 4 ccar) proche de la frontiere algérienne (on ne passe pas).
Il faut absolument arpenter et se perdre dans la palmeraie, dur dur de retrouver son chemin.
Et enfin Iche. Village que l’on dit au bout du monde, mais qui est surtout et avant tout un oasis de paix, de sérénité, de tranquillité, village véritablement authentique, pas de voitures, électricité de 18h à 22h grâce à un groupe électrogène, le village entièrement en pisé, le « goudron» comme ils disent s’arrête à l’entrée du village.
Aucune desserte (taxi, autobus) les habitants se débrouillent pour rejoindre Bouârfa.
Ce qui d’emblée vous frappe c’est la sincérité des gens qui vous accueille, l’adjudant Aziz, le soldat Mohammed qui nous a servi de guide, ou un autre Mohammed, président des parents d’élèves chez qui nous avons dégusté le soir venu un excellent couscous.
Par ailleurs nous avons rencontré à Bouârfa Skoubidou et ses collègues enseignants qui au travers d’une asso oeuvrent pour que subsiste et continue à vivre «son village».
Retour amorcé nous faisons halte pour la nuit à Ain Benimathar devant la sécurité publique. Nouvelle invitation dans un excellent français, d’un marocain qui nous propose de passer la nuit dans sa ferme à 3km. Il nous expliquera plus tard qu’il a passé 25 ans en région parisienne ayant créé sa société d’entretien d’espaces verts.
A suivre Oujda, pas de tourisme mais ville très animée, tout les jours, médina et extérieurs proches sont envahis par une marée humaine. Parking devant l’hotel Ibis (10dh), gardé 24/24h, nous y restons 3 nuits because lunettes cassées. Facture 2600dh. Qui ose dire que le ccar ne fait pas travailler le commerce local.
Saidia, un vaste chantier en front de mer, mais que cela devrait être beau à la fin des travaux, si le béton vertical ne vient pas tout gâcher.
Nous rejoignons Al Hoceima, ville sympa, apparemment tranquille par la N16. Route en parfait état qui longe la mer et nous fait découvrir de somptueux paysages. Le camping est en travaux donc gratuité accordée par la commune. Néanmoins un pourboire au gardien s’impose.
Appâtés par la N16, que nous avons la veille appréciée, nous l’emprunterons à nouveau pour rejoindre Oued Laou. Fatale erreur, car peu après Torrés de Alcala, elle devient brutalement exécrable, une suite de travaux, tous les ouvrages pourtant visiblement terminés sont déviés par l’ancienne route devenue un champ de mines.
L’enfer dure jusqu’à Jebhab. Puis jusqu’à Oued Laou c’est moyen inférieur.
Oued Laou: nuitée au camping, pas terrible, accueil sympa du gérant.
Entre Oued Laou et Tétouan la N16 retrouve une âme, et nous réconcilie avec le bord de mer qui est tout simplement magnifique. :super:
L’Europe se rapproche à grand pas, passage frontière Maroc sans soucis. A contrario contrôle de la douane espagnole pour notre 4 pattes (passeport, certificat AR, tatouage passé au scanner, etc. etc.).
Retour pas Caceres, après 2 jours et ½ de ruban bitumé espagnol, retour au bercail, et retour aux affaires, courrier, jardin, gazon, lessive, nettoyage de la résidence secondaire, etc. etc. Dur dur de cumuler retraite et ballades.
Ce 5éme séjour au Maroc est très positif même si quelques ennuis mineurs nous ont parfois fachés.
L’effraction du CCar d’un ami à Rabat
Le frigo n’a pas aimé le butane marocain,
Les grêlons d’Ouarzazate ont laissé quelques traces sur le toit du CC
La tempête de Sidi Ifni a arraché un lanterneau
Le cabochon arrière du CC n’a pas résisté à une balise,
L’ordi portable a sans doute rendu l’âme,
Le GPS ne reconnaît plus les satellites
Tout cela n’étant que du matos, alors positivons, et pensons au 6éme, inch’Allah
Je salue tous les colistiers rencontrés, 4 au total, ils se reconnaîtront.
Bonne lecture. Cordialement à ts.