Découverte du Maroc en camping-car
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Nous nous retrouverons à DUSSAC (24) les 30, 31 Aout, 01 septembre 2024
pour le 19ième anniversaire du forum.
ce sera également le douzième anniversaire de la rencontre de Dussac.
Rencontre qui est organisée par un groupe entièrement indépendant
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| C'est quoi ? C'est où ? n°32 | |
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Auteur | Message |
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invité1 A définir
Inscrit le : 01/01/2007 Messages : 2667
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 Ven 10 Juil 2009 - 0:11 | |
| Région de Tulum,mat de Voladorès... | |
| | | dabosa MEMBRE d'HONNEUR du FORUM
Inscrit le : 08/12/2008 Messages : 621 Ville/Région : felon 90110
| Sujet: C est quoi ??? C est Ou ?????????? N° 32 Ven 10 Juil 2009 - 0:12 | |
| Chamois est partie au dodo.On ne saura donc plus ce soir. | |
| | | invité1 A définir
Inscrit le : 01/01/2007 Messages : 2667
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 Ven 10 Juil 2009 - 0:29 | |
| AL’AGONIE DES HOMMES-OISEAUX VOLADORES DE PAPANTLA
Les origines de la cérémonie des Voladores remonte à l’époque préhispanique. Même si on ne connaît pas la date exacte, on sait qu’à l’arrivée des Conquistadores les principaux chroniqueurs considéraient cette danse comme un jeu, peut-être parce que le costume qu’ils revêtaient originalement était confectionné de plumes authentiques d’oiseaux comme les aigles, les hiboux, les corbeaux, les pélicans, les quetzals, les calandres, etc.
Les origines de la danse n’étant pas complètement identifiées, il existe tout de même une légende qui décrit l’objectif possible de la cérémonie. Il y a de nombreuses années, une forte sécheresse dans la zone de Totonacapan [territoire actuellement délimité entre Puebla et Veracruz] fut la cause de nombreux dégâts dans la région et décima la majorité de ses habitants. Un groupe de vieux sages ordonna à quelques jeunes chastes de localiser et d’abattre l’arbre le plus haut, le plus robuste et le plus droit du bois, pour l’utiliser dans un rituel de musique et de danse, pour solliciter les dieux de leur bienveillance, qu’ils leur concède de fortes pluies et que leur terre devienne fertile. Ce culte devait se réaliser sur la partie supérieure du tronc, pour que les prières exprimées avec ferveur soient écoutées dans les hauteurs par leurs protecteurs.
Apparemment, cette célébration eut un grand succès c’est pourquoi on la réalisa périodiquement, et elle se convertit en une pratique permanente, qui premièrement se donnait au début du printemps. Actuellement, les dates varient en fonction de la région.
LE MÂT « VOLADOR »
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la cérémonie des Voladores ne commence pas quand ils se jettent dans le vide. Il y a quelques années, le rituel commençait encore au choix du mât Volador du caporal (autorité suprême du groupe). Il se rendait seul au bois pour chercher l’arbre adéquat, et quand il le trouvait, il dansait autour du tronc, inclinant son corps en forme de révérence, en harmonie avec le « Son du Pardon », et il se signait, symbole des quatre points cardinaux, avec de l’eau-de-vie. Avant de commencer l’abattement de l’arbre, on libérait l’endroit où possiblement allait tomber le tronc pour éviter qu’il s’abîme. Quand l’arbre était au sol, on lui quittait ses branches et ses feuillages jusqu’à le laisser nu. L’étape suivante consistait à le transporter depuis le bois jusqu’au centre du village, en employant des petits troncs, comme des roues, où il glissait et était tiré par des hommes. Il était interdit de passer au-dessus du tronc ou que les femmes le touchent, car c’était signe de mauvaise augure pour les Voladores.
Arrivés au lieu où l’on allait relever le mât, on tissait sur son contour un escalier de lianes ou de lanières de cuir pour que l’on puisse atteindre son sommet. Avant de lever le tronc et de l’insérer dans le puit, un rituel se réalisait dans lequel on y plaçait un poulet ou sept poussins vivants baignés d’eau-de-vie, du tabac et des « tamales » (nourriture à base de farine de maïs cuit à l’étouffée dans des feuilles de palmier), qui servaient d’offrandes pour que le tronc ne réclame pas la vie des danseurs. Le mât Volador est un tronc, enfoncé dans le sol, dont le sommet porte un « tecomate », appareil giratoire et point d’appui principal et d’équilibre des danseurs, un châssis où ils s’appuient au moment de se lancer dans le vide, rattachés au tronc par des cordes uniquement.
PLUS QUE DE LA DÉCORATION
Même si originalement l’habit des Voladores était des déguisements ornés de plumes d’oiseaux, il se transforma à l’arrivée des Espagnols qui l’influencèrent. Aujourd’hui, le costume qu’ils portent pour ce rite est utilisé par les indigènes Totonaques au-dessus de leurs habits traditionnels de lin blanc appelé « manta ».
Pour la cérémonie, le Volador se couvre la tête avec un foulard ample ou « paliacate », sur lequel il pose le chapeau en forme de cône dont la cime est recouverte d’une huppe multicolore en éventail qui simule l’aigrette d’un oiseau, et symbolisant aussi les rayons du soleil qui partent d’un miroir rond (représentant l’astre).
De longs rubans de couleurs glissent sur le dos du danseur, simulant l’arc-en-ciel qui se forme après la pluie. Le reste de la coiffure est orné de fleurs aux tons divers, symbole de la fertilité de la terre.
Deux demi-cercles de tissus ou de velours rouge sont attachés sur l’épaule droite à la diagonale, sur la poitrine et sur le dos, représentant les ailes d’un oiseau, au-dessus desquels ont été bordés des oiseaux, des plantes et des fleurs, de différentes couleurs et tailles, pailletés, se référant au printemps. Sur la partie inférieure pendent des franges dorées représentant le soleil.
Sur la ceinture du Volador, sur le devant et l’arrière, se trouvent de nouveau les deux demi-cercles. Le pantalon aux tons de rouge est décoré de perles à hauteur des mollets, et sur la partie inférieure de franges dorées. Ils portent des bottines à talons hauts. La couleur rouge représente le sang des danseurs morts et la chaleur du soleil.
Dans la Danse des Voladores, c’est le caporal qui se charge de la musique, interprétant avec un petit tambour et une flûte toutes les mélodies : le petit tambour est fait de bois et de peau des deux côtés, il se tient dans la paume de la main et est attaché au poignet ; il se joue à l’aide d’une petite baguette de bois léger marquant le rythme. La simplicité des instruments ne les limite pas, au contraire, elle démontre une grande créativité et des connaissances en harmonie et en acoustique que possède le peuple Totonaque. | |
| | | invité1 A définir
Inscrit le : 01/01/2007 Messages : 2667
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 Ven 10 Juil 2009 - 0:33 | |
| - thierry a écrit:
Soubise sans rancune mais hier c etait bien une question Sujet: Re: c'est quoi,c'est où N°29 Mer 8 Juil - 16:36 -------------------------------------------------------------------------------- Ex Yougoslavie ? Ex Tchécoslovaquie ?
Ce qui represente actuellement 8 pays !!!!!!
Bonne nuit Comme tu dis,c'était une question !!!EX Yougoslavie? Si je cite par exemple mes US, cela englobe les 50 états... Si la réponse avait été positive,j'aurais passé en revue les huit anciens états membres... J'espere que tu me comprend... Amitiés. | |
| | | RAYMOND MEMBRE d'HONNEUR du FORUM
Inscrit le : 23/10/2006 Messages : 1159 Ville/Région : Gard
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 Ven 10 Juil 2009 - 7:29 | |
| Bonjour Soubise a donné une bonne partie de la réponse. En effet c'est le mât des VOLADORS mais la photo de l'énigme est celle du mât permanent de MEXICO.
Ce mât permanent est situé non loin de l'esplanade du Musée d'Anthropologie de Mexico. Après s'être lancés du haut d'un mât de 30 mètres, les 4 voladores accomplissent chacun 13 tours, soit 52 au total, le nombre de semaines du calendrier solaire Aztèque. Le 5ème Volador reste perché sur une plateforme de la taille d'une feuille de papier à lettres, à 30 mètres du sol. Il est debout et il joue de la flûte … le vertige ne fait pas partie de son vocabulaire !
Les préparatifs sont très importants. Ils sont toujours empreints d'une certaine solennité. Jadis, les Voladores réalisaient eux-même leurs tenues. Est-ce toujours le cas? Autrefois, le Mât n'était planté qu'au moment de la cérémonie du vol. C'était l'occasion de sacrifier un dindon que l'on mettait ensuite dans le trou destiné au mât.
Ces acrobaties rituelles, sensées se ménager la faveur des Dieux, étaient autrefois liées au culte de la fertilité. Elles étaient parfois accompagnées d'un sacrifice humain. Aujourd'hui, les acrobaties des Voladores ressemblent plus à des démonstrations pour touristes qu'à des rites ancestraux, mais qui sait ……les Voladores ne réclament pas d'argent, pas d'applaudissements, pas d'encouragements, apparemment, ils font ça pour eux ? | |
| | | Chamois Camping-cariste
Inscrit le : 29/10/2008 Messages : 19626 Ville/Région : LOT 46 (Quercy / Occitanie)
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 Ven 10 Juil 2009 - 10:27 | |
| Bonjour à vous tous.
Excusez ma réponse tardive, mais voilà une bonne heure que je me bats avec mon ordi qui aujourd'hui est fort capricieux...
Eh bien, il s'en est passé des choses pendant mon sommeil !!!
Voici la réponse en images :
5 mexicains montent en haut du mât.4 se jettent dans le vide et descendent en tournant. le 5ième reste assis (ou parfois debout...) en haut du mât pendant que les autres effectuent cette figure impressionnante. Il s'agit donc bien d'un mat de VOLADORES, réponse donnée par Soubise.
Pour Thierry : personnellement, je ne connaissais pas l'expression "mât de la mort". Mais, recherche faite sur Gogle, apparemment cette expression ne serait employée que pour le mât proche de MEXICO dans le site de TEHOTIHUACAN, site des 2 pyramides de "La lune" et "Le soleil". En tout cas, je ne l'ai trouvée que là. Je parle au conditionnel !!!! Or, je n'ai pas pris cette photo près de MEXICO. De toute façon, je souhaitais dans la réponse, le mot "voladores". J'espère que tu ne contesteras pas...
On a donc "C'est quoi ?"
Maintenant "c'est où ?"
Ce n'est donc pas à MEXICO ou ses environs TULUM Etant donné que le texte que Soubise a choisi de citer concerne les Voladores de PAPANTLA, je lui accorde la réponse, puiqu'en effet, la photo a été prise près de PAPANTLA.
C'est une petite ville qui sort des sentiers battus, où nous avons fait escale. Nous étions 33 français, invités à un mariage (franco/mexicain) à TAMPICO, et en avons profité pour visiter la région où se trouve églement le site "El tajin", superbe et beaucoup moins couru que les autres sites mexicains. La suite de notre voyage nous a conduits jusqu'à ACCAPULCO, puisque nous connaissions déjà le circuit traditionnel MEXICO / CACUN.Le classement actuel est : Gilbert : 9 points Thierry : 7 points Raymond : 5 points chamois : 4 points Nicole : 2 points Soubise : 2 points Touareg : 1 point Claude 91 : 1 point Belgian : 1 point PJL : 1 point Mimy 84 : 1 point Titou : 1 point. nico58 : 1 point | |
| | | Chamois Camping-cariste
Inscrit le : 29/10/2008 Messages : 19626 Ville/Région : LOT 46 (Quercy / Occitanie)
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 Ven 10 Juil 2009 - 10:55 | |
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| | | dabosa MEMBRE d'HONNEUR du FORUM
Inscrit le : 08/12/2008 Messages : 621 Ville/Région : felon 90110
| Sujet: C est quoi ??? C est Ou ?????????? N° 32 Ven 10 Juil 2009 - 12:03 | |
| Bonjour à tous, Parfait ! La main est à Soubise .............. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: C'est quoi ? C'est où ? n°32 | |
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| | | | C'est quoi ? C'est où ? n°32 | |
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