Quel port choisir

Bonsoir,

D'apres ce que j'ai pu entendre les formalités douanieres semblent encore assez fastidieuses, j'aurais aimé savoir laquelle des traversées il vaut mieux privilégier Tanger ? Ceuta ? Nador ?
Est ce une legende ou arrive t-il frequemment que des personnes essaient de se cacher dans les soutes des CC non verouillées pour remonter vers l'Europe ?
Merci
Gef69

Je suis toujours arrivé à TANGER;
Pour ta deuxième question, ce n 'est pas une légende.Cela arrive et est arrivé l 'année dernière à quelqu'un que je connais.

Salut
Je préfère Ceuta.
Tanger, il faut faire les formalités des personnes pendant la traversée...donc queue au guichet du bateau
Et une fois arrivé, re-queue pour le véhicule...donc, je ne vois pas le gain de temps

Autre mésaventure à Tanger Med, c'est quand un gros ferry arrive de Gènes/Barcelone, en plus des ferry d'Algésiras....
Arrivée vers 17/18h jusqu'à une sortie à 23h/minuit, pour des amis que j'attendais. (Octobre 2012)

phil

bonsoir...
de notre coté depuis l'ouverture de Tanger med nous passons par là   à l'allez...
et retour par ceuta avec Baléaria...
les formalités sur le bateau se sont bien passées...
ainsi qu'a la douane...
et on gagne du temps sur la route...
bon séjour au soleil du Maroc

Depuis plusieurs années maintenant et voyageant en 4x4 nous privilégions la traversée Tarifa- Tanger- ville sur des bateaux rapides.

Les avis sont partagés, et pour le retour est ce que les formalités sont plus rapides a Tanger ville, Med, ou Ceuta ?
merci

Bonjour,

Entre tanger Med et ceuta tu auras autant d'avis différents que de personnes interrogées.
Les tarifs chez Gut sont les mêmes.
Ce sera donc à toi de te faire une opinion.

Amicalelent,
Lio

Bonjour,

Il n'y a pas de bonnes solutions, il suffit d'avoir de la chance. A Ceuta je suis passée une fois en vingt minutes une autre fois en 1 heure et demi. A Tanfeg Med je suis arrivée après le bateaux de italien, une vraie galère pour passer la douane, les douaniers faisaint déballer toutes voitures super chargées. A u retour par Tanger Med queue interminables pour passer au scanner puis attente pour monter sur le bateau les camions sont prioritaires et les campings car montent si il reste de la place.

bonjour gef69,pour repondre a ta question,il nous faut savoir ou tu fera ta 1ere etape.cote atlantique ou cote mediterrannee,pour tanger med,tres rapide,douane sur le bateau,puis debarquement et police en moins d une heure (8 fois en deux ans),bureau de change juste apres la police,pratique ,et station d essence 30kms apres sur l autoroute ,direction Casablanca,
pour ceuta,je ne passe plus part la depuis deux ans ,quelqu un d autre te renseignera avec des infos recentes
au retour faire attention au"petit colis "qu on voudrai te faire passer,sur le toit du cc(vecu),ou en dessous cordialement pascal samson

Bonsoir,
Ceuta parfois 20 minutes et d'autres fois 2 heures
Idem pour Tanger Med
Le meilleur coup, passage au retour par Tanger Med à 6 heures du matin
Personne au scanner malgré toute l'installation éclairée, donc nous l'avons zappé !!!
Une camionnette, six voitures et nous dans un bateau maxi et 1 heure 30 de traversée
Nous avons dormis pendant toute la traversée, c'est la technicienne d'entretien qui nous a réveillé.
C'est pour le passage en douane. Maintenant, il y a le mauvais temps et j'en connais qui sont restés 2 jours coincés sur le parking du port de Ceuta.
Bonne soirée
Jean Michel

Bonsoir,
Je confirme jm46 prends le premier bateau le matin et cette année on a dormi a Tanger Med juste avant la douane avec un gardien.Bon  nous on prends le ferry jusqu'a Séte...pratiquement pas d'attente car on fait tous les papiers pendant la traversée, bon chacun choisis le mieux pour soi.
Bonne soirée
Amicalement

Merci pour tous vos retours d'experience. Je vais faire une synthese de tout ça pour determiner les points de départ et d'arrivée. Sauf si nous decidons de prendre le bateau à Sete ou Barcelonne qui n'ont pas Ceuta comme destination.
Bonne journée 
Gef69

Bonsoir,
Un petit récit de nos aventures et de notre passage de douane à notre retour en 2012.



Jeudi 26 janvier 2012
Si tout va bien, nous espérons nous arrêter à Asilah pour faire des courses et changer les DH que nous avons en trop. Mais rien ne marche comme prévu. Il y a des travaux sur l’autoroute au niveau de la sortie qui est fermée. Je continue avec l’espoir de pouvoir revenir en arrière, mais peine perdue, et je continue jusqu’à la station service située en face de l’usine Renault de Tanger, à trente kilomètres de la douane. Je fais le plein et je demande au pompiste si nous pouvons dormir dans un endroit tranquille. Il m’indique un petit parking derrière le restaurant. A huit heures, nous avons déjà cassé la croûte. Thérèse sort Smoky. Dehors, elle est accueillie par les aboiements d’un fauve attaché à une citerne nous loin du camion. Le personnel de la station s’est occupé à sa façon de notre sécurité ! A neuf  heures nous sommes couchés et nous nous endormons tout de suite malgré les chiens errants qui tournent autour de nous.
Vendredi 27 janvier 2012
 A une heure du matin, je suis déjà réveillé. Allongé sur mon lit je commence à réfléchir car quelque chose me turlupine. Nous sommes absolument seuls sur les parkings immenses et pas un seul chauffeur de camion ne si est arrêté pour se reposer. Nous ne sommes qu’à trente kilomètres de la frontière ! Les clandestins ! La drogue ! Cette pensée m’arrive brutalement et je me dis que nous avons pris des risques ! Entre temps, Thérèse s’est réveillée. Il y a un bateau à cinq heures et nous décidons de le prendre. Après un petit déjeuner rapide, nous sortons examiner le camion et la remorque. Il y a du givre sur la bâche et aucune trace malveillante. Pour le camion, je suis incapable de me mettre à genoux, donc nous faisons confiance à notre cerbère attaché à sa citerne et qui aboie de toutes ses forces. Nous arrivons rapidement au premier rond-point du terminal de Tanger-Med. Vers les quatre heures du matin, nous sommes devant une guérite. Il n’y a aucune indication, je descends voir les deux hommes assis dans le bureau. Ils m’annoncent qu’ils ouvrent l’accès à quatre heures trente ! Pour le bateau à cinq heures, cela me parait un peu serré comme délais mais tant pis ! A quatre heures trente ils ouvrent, me demande mon billet de bateau, m’annoncent que je dois le faire valider dans le bâtiment devant lequel j’étais stationné. Demi-tour, validation et nouvelle présentation ! Dans la demi-obscurité, ils m’indiquent un bureau à une centaine de mètres où il me faudra faire les formalités de police. Dans le bureau en question, il n’y a personne et je me dis que pour le bateau de cinq heures !!! Enfin, un fonctionnaire arrive, me tamponne les passeports après être allé vérifier dans son ordinateur et m’indique le bureau suivant, pour les formalités concernant le camion. Pour une fois il y a quelqu’un et le reste est vite réglé. Cette fois ci, on me dirige vers le scanner. C’est un camion équipe de matériel de radiographie et d’un bras capable d’entourer n’importe quel véhicule pour en analyser l’intérieur. Arrivé au bon endroit, tout est allumé mais il n’y a pas un chien et personne ne répond à mes appels. Je me barre !!! Et  je continue dans le labyrinthe de Tanger-Med. Nous demandons notre chemin à un petit bonhomme dans une guérite sur un rond-point. Et zut de zut, il nous demande si nous sommes passés au scanner !!! Nous lui répondons qu’il n’y avait personne. « Ah bon ! Inch  allah, quai n° 3, c’est par là » En réalité, notre bateau est au quai n°8,  mais nous ne pouvons pas le manquer, il est énorme dans la nuit et entouré de lumière. Les véhicules débarquent seulement de ses entrailles. Nous avons droit au chien renifleur autour de notre attelage. J’ai droit au petit salut amical du maitre-chien quand je descends promener un peu Smoky. Après un dernier contrôle de passeport, nous embarquons dans le monstre. Nous ne sommes qu’une dizaine de véhicules ! Il est sept heures et la traversée commence. Nous ne verrons rien, car à peine installés, Thérèse et moi nous piquons un roupillon jusqu’à Algésiras. Pour la deuxième fois, je prépare mon trousseau de clefs, mais à la douane espagnole, on nous fait signe de passer, Olé !! Je rebranche Elodie et programme l’antre de Guttérriez. Nous changeons nos DH (c’est moins bon) et nous faisons quelques courses au supermarché. Je me repose un peu et je me dérouille les jambes avant de prendre la route de Cacérés.

Voilà la raison pour laquelle il vaut mieux s'arrêter juste devant la douane pour y passer la nuit

Jean Miche et Thérèse

Re bonsoir
D'autres aventures sur le chemin du retour



Debout dès 5 heures du matin, nous prenons l’autoroute sous les averses direction Tanger Med. Nous faisons au plus court, pas question de descendre vers Tétouan pour remonter ensuite vers Ceuta.!! Après Tanger Med, nous attaquons la montagne qui sert de pendant au rocher de Gibraltar. Les espagnols ont un morpion anglais sur leur territoire et la marocains en face ont un morpion espagnol, et deux gros pâtés appelés les colonnes d’hercules de chaque côté. Celui que nous escaladons est dans le nuage. Nous sommes carrément dans la pluie et l’eau ruisselle de partout en mini torrent. Elle entraine les blocs de pierre de la falaise sur la route. Heureusement, il y a deux voies. En redescendant vers la méditerranée, je complète mon plein de carburant (à 70 centimes). Nous passons la frontière côté Ceuta en 15 minutes, et c’est après que tout ce détériore. Nous entrons sur le terminal où il y déjà des camping-cars. C’est normal, sauf qu’ils sont là depuis la 2 jours !!! Nous avons bien vu en passant que la mer était mauvaise, mais pas de bateau ! Nous sommes garés sur les deux files de droites et l’attente commence. Pour nous, ce n’est pas trop grave, il y a chauffage, frigo, dodo et tout le reste, mais pour les gens en voiture avec des enfants !!! Puis les passagers de Tanger Med arrivent sur Ceuta car rien ne va plus à Tanger Med. Ils ont donc escaladé la même montagne que nous. C’est le parking qui est bien remplit.  Finalement, un bateau arrive à 17 heures et c’est la cohue !!! Les responsables du bateau commencent par faire avancer les derniers arrivants. C’est le tolé. L’un des camping-caristes qui attendaient depuis deux jours parle espagnol et il intervient. La corde est remise en place, et c’est à notre tour d’avancer. Dans le bateau, pas moyen de trouver une place assise. Il y a des Espagnols partout allongés sur les banquettes. Nous finissons par comprendre : ils attendent le bateau depuis deux jours et n’ont pas dormis. Je trouve une place pour Thérèse, mais personnellement, je monte sur le pont. Le bateau sort du port, et ça remue dans tous les sens. A un certain moment, je suis non loin du hublot qui donne sur la cuisine. Hum ! Je ne sais pas ce que l’équipage va manger ce soir, mais ça sent drôlement bon ; je m’inviterai bien à leur table. Je retourne voir Thérèse. Elle change de couleur et finit par me rejoindre au grand air. L’arrivée à Algésiras se fait à 20 heures. Mais là, gros zèle de la douane et il faut ¾ d’heures pour sortir du port. A 9 h 15 nous sommes finalement sur le parking de Lidl et dodo. Nous sommes en Europe et il pleut de plus belle !!!


Mais nous y retournons quand même !


Jean Michel

Sympatiques et tres interessants témoignages. c'est vrai qu'entre les ferry et les avions on est jamais à l'abri d'aventure ou de mesaventures. Avec le temps, vous devez etre rodés à presque tous les problemes de ce genre.
Gef69

Bonsoir à tous.. Quelque années par Ceuta, puis l'année dernière par Tanger Med, franchement, si Tanger Med m'a semblé plus rapide en formalités, lorsque j'embarque dans un sens ou dans l'autre, j'y vais "cool" car j'ai le temps et pour moi, ces formalités plus ou moins longues font partis du voyage.. Bref, j'essaie de laisser mon esprit européen à Algésiras et je suis seulement content comme ça... A bientôt sur les routes