Vacances de Pâques au Maroc avec ses petits enfants au Maroc

BONJOUR Raymond,
nous attendons avec impatience ton nouveau recit.
A bientot de te lire
mimy-84

Bonjour à tous

Rappel : mon récit fait au jour le jour était avant tout destiné pour la famille (surtout les petits-enfants) et les amis restés en France. Je le leur faisais parvenir ce tous les deux ou trois jours depuis un cyber. Je l’ai remanié avant de le mettre sur notre forum en expurgeant notamment des choses trop personnelles.
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Samedi 18 avril 2009

Ce matin nos anciens amènent Lorette et Franco à découverte de TIZNIT à pied.
L’après-midi c’est parti pour le tour des remparts et un petit tour dans les souks pour marchander quelques achats. Un chèche pour Papy et un autre pour Franco, des babouches pour mamy et d’autres pour Lorette.
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Franco (pay 68), Lorette et Maryse dans les souks de TIZNI.

Le soir Lorette et Franco sont invités à partager les sardines grillées par papy sur le barbecue acheté le matin.

Dimanche 19 avril 2009
En début de matin papy repère deux CC garés côte à côte qui affichent logos du forum. Ils va trouver les occupants, il s’agit de « Albert 04 » et de « Balou 13 » et de leurs épouses qui voyagent ensemble.

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De gauche à droite: "Raymond" "Balou 13" "Albert 04" "Papy 68".
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]Et les dames

Sur le coup de 10 heures papy prend la route du Sud pour se rendre à l’Oued Ma Fatma, il est suivi par Franco (Papy 68). Après une quarantaine de kilomètres Franco est obligé de stopper son véhicule dans la traversée de LAKSAS car la jauge de température monte. Le liquide de refroidissement s’écoule sur la chaussée. Quelques jours plus tôt Franco l’avait fait réparer à Atlantica Parc (à côté d’AGADIR) et le mécano lui avait demandé 3600DM pour colmater un trou ce qui paraît excessif pour ce genre de réparation qui d’ailleurs ne semble avoir tenu le coup.
Ils ne sont pas arrêtés depuis cinq minutes que des mécaniciens qui ont leur atelier à la sortie du village arrivent, se couchent sous le CC et commencent à démonter sans rien demander. Papy intervient, ils ne parlent pas français. Sur place se trouve un jeune qui lui le parle et il servira d’interprète. Les mécanos diagnostiquent un trou dans le radiateur (certainement celui qui avait été soudé à AGADIR, c’est à vérifier). Le CC est amené jusqu’à l’atelier où papy parlemente pour savoir si la réparation est faisable et quel prix sera demandé. Le patron veut 2000DH. Papy après pourparler tombe d’accord pour 500DH à condition que la réparation soit effectuée correctement et que le véhicule puisse bien sur reprendre la route. Après moins de 2 heures de travail le radiateur est démonté, soudé, remonté et les essais sur route effectués. La fuite a été colmatée. Franco règle le prix convenu.

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Papy dans le garage avec les mécanos et quelques jeunes des alentours.

Dégoûté par cette mésaventure il décide de retourner à Atlantica Parc bien résolu à obtenir du premier mécano le remboursement de la somme versée. Non seulement il semblerait qu’il se soit fait voler sur le prix mais en plus la réparation effectuée n’a pas tenue.
Papy Raymond quant à lui reprend sa route vers le Sud après être tombé d’accord avec Franco qu’ils se retrouveraient plus tard.
Dans la traversée de GUELMIN nos anciens s’arrêtent pour faire quelques provisions. Mamy achète de la viande de dromadaire pour un tajine, des côtelettes d’agneau pour la grillade et des fruits et légumes.

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Ravitaillement dans une boucherie à GUELMIN

Nos anciens arrivent à l’Oued Ma Fatma en fin d’après midi avec un vent violent. Franco qui est rendu à Atlantica Parc appelle papy au téléphone pour lui dire que finalement le mécanicien lui a restitué 3300 DM.
Le soir nos anciens prennent l’apéritif au CC de Pierre et Nicole dont ils avaient fait la connaissance l’an dernier au même endroit. Originaires de Bretagne ils sont très sympathiques et serviables. Papy s’entend avec Pierre pour aller à la pêche demain.

Lundi 20 avril 2009
Le vent a soufflé toute la nuit avec de fortes rafales faisant même osciller le CC. Ce matin il a un peu faiblit mais souffle toujours. La mer est sale (eau trouble) ce qui n’est pas de bon augure pour la pêche.


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Le campement à l'Oued Ma Fatma

Les voisins de parking sont des gardois de ST PRIVAT LES VIEUX . Un peu plus loin papy va discuter avec quatre membres du forum. Il y a là « Soubise » du 28, « Jessy » du 66, « Pierre 34 » du 58 et « Le Belge » de Belgique.
Dans la matinée papy pêche pendant une heure sans rien prendre. Dans l’après midi il est rejoint par mamie sur les falaises. Ils seront plus chanceux. Papy prend un loup de 500 grs mais c’est mamie qui dégoûtent les pêcheurs présents. Elle prend un loup de 500 grs, un autre de 700 grs et trois courbines.


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Les loups de Mamie

Deux courbines font le repas du soir et papy tire les filets des autres poissons pour les déguster demain.
Ce soir Pierre et Nicole sont invités à prendre l’apéritif avec nos anciens.[/color]
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A suivre[code]

SALAM D EL JADIDA
merci beaucoup raymond pour ce super recit j attends impatiement la suite
ps passe notre bonjour a maryse emma et maxime

Bonjour Raymond,
Merci pour ce recit qui donne qu'une envie c'est d'y retourner On attend la suite avec impatience.
A plus et bonne journée
Amicalement

Josi a écrit:

Bonjour Raymond,
Merci pour ce recit qui donne qu'une envie c'est d'y retourner On attend la suite avec impatience.
A plus et bonne journée
Amicalement

Bonjour Josi
Merci à toi et aussi à Geneviève et Mimy.

La suite ne saurait tarder, j'y travaille.
Aujourd'hui je n'ai pas eu le temps j'ai reçu des amis de la course à pied perdus de vue depuis six ans.
Nous aussi n'avons qu'un e hâte c'est de retourner au Maroc.

soubise a écrit:

Bonjour Raymond, heureux de te revoir sur ces colonnes...
Amitiés.

Salut Soubise
Je t'avais expliqué les raisons de mon silence. Mais comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis me voilà de retour.

Je voudrais simplement dire à chaqu'un de méditer cette phrase de MARC AURELE (empereur romain, cela ne date donc pas d'hier et c'est plus que jamais d'actualité):

" Ceux qui sont si sévères pour les autres ne se sont jamais examinés de bien près"

A mon avis si chacun méditait cette phrase il ne devrait plus y avoir sujet à polémique sur ce forum.

Bonsoir,
Je suis sur beaucoup de forums,mais alors comme le votre jamais vu. Il y a toujours des polemiques Les uns attaquent les autres et ainsi de suite,laissez au gens le temps de s'expliquer. tout le monde n'a pas forcement raison,meme les modérateurs.Voyez vous,j'ai hésiter longtemps avant de m'inscrire et encore certains seraient heureux de rallumer le brasier.Soyez cool,le soleil est levé pour tout le monde.,je suis loin de connaitre toutes les routes du Maroc et c'est pour ça que je me suis inscris.
Amitiés
Raoul

Bonjour à tous

Suite du récit

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Mardi 21 avril 2009 au Samedi 25 avril 2009

Ces journées sont rythmées par les partie de pêche depuis les falaises, les promenades sur la plage et les apéritifs pris entre camping-caristes.
Dans l’ensemble la pêche est bonne et c’est poisson grillé au menu midi et soir.
Quelques fois Mamie donne des leçons de pêche aux hommes présents. Elle est la seule à prendre du poisson, qu’elle rigolade.
Pendant cette période entre 9 et 15 camping-cars sont présents sur le parking selon les jours.

Samedi 25, en début d’après-midi papy se rend avec Pierre à AFKHENIR pour acheter quelques articles pour la pêche. Au retour papy prend trois courbines.

Dimanche 26 avril 2009

Ce matin nos anciens se rendent en CC à EL OUATIA (TAN TAN PLAGE) pour quelques courses. Cette ville se trouve à 60 kms de l’Oued Ma Fatma. Mamie en profite pour acheter des fruits, des légumes, des yaourts et du pain pour quelques jours. Papy en profite pour aller dans un cyber relever sa messagerie et donner des nouvelles. Ensuite il se rend au port pour tenter de trouver des sardines comme appât pour la pêche. Le port est presque désert et les quelques individus rencontrés n’ont pas très envie de rendre service à notre ancien. La chance lui sourit dans une petite boutique d’articles de pêche. Papy s’adresse à un individu qui parle avec le commerçant. Par chance il manie correctement la langue française. Papy lui demande si on peut trouver des sardines. L’individu lui dit que non les chalutiers n’étant pas sortis. Papy lui dit « mais les pêcheurs qui opèrent avec des palangres ils doivent bien avoir des sardines pour accrocher à leurs lignes ». L’individu lui répond que oui et qu’il peut lui en trouver et le voilà parti vers les barques de pêches. Il revient avec un sachet contenant 4 ou 5 kgs de sardines mais elles sont de l’avant-veille et il faut les mettre dans le sel pour les conserver.

Nos anciens reviennent à l’Oued Ma Fatma en début d’après-midi.
Le vent forcit et il souffle toute la nuit en rafale.

Lundi 27 avril 2009 au Mardi 5 mai 2009-11-12

Les journées se déroulent entre parties de pêche (souvent perturbées par le vent) et ballades sur la plage ou les falaises. Et tous les jours apéros chez uns ou les autres.
Le vent ne s’arrête pas et la mer est sale et démontée. Le matin papy pêche tout de même avec pierre et Gérald. Il prend un beau sar.
Le 28 petite escapade à TAN TAN PLAGE avec la 205 de Pierre pour le ravitaillement.
Au menu tous les jours, midi et soir poissons grillés.

Mercredi 6 mai 2009

Sur la plage nos anciens trouvent un pigeon voyageur mort, papy récupère sa bague, elle indique ACGC MAROC et un numéro.
A midi nos anciens étaient invités chez Aziz le gardien de Ma Fatma pour manger le couscous préparé par son épouse Salek. Etaient aussi invités Pierre et son épouse Nicole, Daniel (le belge) et son épouse Fernande et Christian (CC de l’Ardèche) dont l’épouse a du rentrer en France en avion sa mère étant hospitalisée.

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Couscous chez Aziz le gardien du parking. Selka la femme de Aziz et "Le Belge".

Jeudi 7 mai 2009

Ce matin mamie et papy et Nicole et Pierre se rendent en CC à EL OUATIA (TAN TAN PLAGE)car c’est jour de souk (marché). Mamie en profite pour faire le plein de fruits et légumes et des olives et cacahuètes pour l’apéro. La plupart des légumes sont à 4DH (0,38 euro), les oranges à 2,5DH (0,23 euro). Ensuite ils passent en ville pour se ravitailler au super-marché. Avant de quitter EL OUATIA papy et Pierre passent au port pour acheter quelques sardines et récupérer du gros sel pour les conserver.

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Le marché de EL OUATIA (TAN TAN PLAGE)

L’après-midi papy prend un loup et trois courbines. Il a loupé le passage des loups ce matin, les voisins ont fait une bonne pêche.

Vendredi 8 mai 2009 au Samedi 10 mai 2009

Aujourd'hui la journée de pêche a été bonne, papy et mamie ont pris 8 loups 1 chevrette 6 courbines. L'après-midi papy était dégoûté, il a ferré un loup de près de deux kilos mais il n'a pas pu le remonter. Sa canne pliait, il avait peur qu'elle casse mais finalement c'est le bas de ligne qui a cédé avant que le loup ne soit remonté sur la falaise. Déjà le matin il avait perdu de la même façon un loup de plus d'un kilo. L'an prochain il faudra qu'il vienne avec une canne plus costaude. Aujourd’hui des dauphins sont passé à proximité des falaises.

Samedi 9 mai 2009

Ce matin papy prend un bar franc, un loup et un sar. Après-midi il prend une belle courbine et mamie un beau loup. Nos anciens ont pu observer deux bancs de sardines s’approcher des falaises.
Sur la plage mamie trouve un autre pigeon voyageur mort, elle récupère la bague.

En fin d’après-midi papy accompagne Pierre à AKFENIR avec la voiture de ce dernier. Ils vont acheter du gaz, du pain pour deux jours et du gas-oil détaxé (5,2DH soit 0,47euro). Maintenant il n’y a plus que du gas-oil ppm50 (que ce soit au Maroc ou au sahara occidental) c’est à dire l’équivalent de notre gas-oil français.

Dimanche 10 mai 2009

Ce matin Christian l’Ardéchois et le Belge et son épouse quittent Ma Fatma pour entamer leur remontée au Nord. Papy et Pierre restent les deux seuls pêcheurs camping-caristes.
Papy et Pierre transvasent une bonbonne de gaz marocaine dans une bonbonne française du CC de papy.
Aujourd’hui il y a du vent et la mer est agitée, ce n’est pas bon pour la pêche.

Lundi 11 mai 2009

Encore le vent, à croire qu’il ne cessera jamais. Mamie et papy prennent tout de même quatre loups, trois courbines et un mulet.

Mardi 12 mai 2009

Le vent souffle toujours aussi fort et peut comprendre que certains en deviennent « fous ». Nos pêcheurs n’ont plus de sardines fraîches pour la pêche.
L’après-midi, nos anciens vont faire une ballade, ils remontent l’oued Ma Fatma jusqu’à un ancien cimetière où se trouvent quelques mausolées. D’après la légende Ma Fatma serait enterrée là. C’est une femme qui habitait l’endroit et qui hébergeait les voyageurs de passage. Les gens de la région viennent en pèlerinage sur sa tombe et font des offrandes. D’ailleurs un bracelet a été accroché à une branche de l’arbre qui a poussé sur sa tombe (étrange dans cet endroit désertique où l’on ne voit pas un seul arbre).

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Ballade à Ma Fatma.



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A SUIVRE .....

bonjour ,
nous on repart le I4 decembre, et je lis avec plaisir ton recit.
Continue de nous enchanter et ne nous quitte plus
sinon avec didier on fait une descente chez toi !! j'emmene josi et genevieve si elles veulent etre du voyage
amicalement

mimy-84 a écrit:

bonjour ,
nous on repart le I4 decembre, et je lis avec plaisir ton recit.
Continue de nous enchanter et ne nous quitte plus
sinon avec didier on fait une descente chez toi !! j'emmene josi et genevieve si elles veulent etre du voyage
amicalement

Vous passez quand vous voulez. Il y a toujours une bouteille au frais. et on fera la fête
Si je suis absent la clé est sous le paillasson mais ne le dites à personne.
A plus

Raymond,
je contacte les copines, et hop on arrive. Didier fera le taxi
nous depart dans un mois juste, mais surement mes recits ne seront pas aussi beaux que les tiens !!!!!
amities

RE - CHICHE avec les copines.........

Bonjour à tous

Suite du récit
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Mercredi 13 mai 2009


L'oued Ma Fatma où le drapeau Marocain flotte à côté du drapeau breton. Tous les jours Papy raymond et Pierre procédent à la cérémonie des couleurs (lever et baisser).

Cette nuit le vent a soufflé violemment faisant bouger le camping-car. Papy a du se lever pour baisser la parabole, elle risquait d’être arrachée par les bourrasques. Sur le matin le vent ne se calmant pas nos anciens décident de quitter Ma Fatma pour entamer leur remontée vers le Nord. Pierre et Nicole prennent la même décision. Pour commencer papy se rend à la première station-service détaxée pour faire le plein de gas-oil, il est à 5,2dh le litre (0,38 euro).


Première station service au sahara ocidental (entre Ma Fatma et AFKHENIR)

L’intention de nos anciens est de se rendre à l’oasis de TIGHERM à proximité de GUELMIN. Ils y arrivent vers 16 heures après avoir fait le ravitaillement à GUELMIN. Ils se cassent le nez sur le premier « COMPING » (inscription sur le portail) qui semble être à l’abandon. Ils n’ont pas plus de chance au deuxième également fermé. Ils rebroussent donc chemin et se rendent à ABEYNOU où ils stationnent en début de soirée sur le parking de la station thermale. Les sources de cette station sont paraît-il « bonnes pour tout ».

Jeudi 14 mai 2009

Ce matin le beau temps est au rendez-vous et le vent s’est calmé. Papy s’affaire à nettoyer la carrosserie du CC, il en a bien besoin, il est couvert de poussière. Mamie en profite pour faire de la lessive.
Avant le repas de midi nos vacanciers partent à pied pour une ballade dans une vallée. Ils progressent en plein soleil mais après une carrière de granit des arganiers sauvages chargés de gros fruits s’offrent à leur vue.


Cette année la pluie à profité aux arganiers qui sont chargés de gros fruits.

Ils arrivent par une piste poussiéreuse jusqu’à un camping verdoyant où gazouillent de nombreux merles et roucoulent des tourterelles. L’établissement faisant bar ils en profitent pour prendre chacun une boisson fraîche (14DH –cherchez l’erreur ?-). Sur le chemin du retour ils peuvent voir des écureuils qui les observent depuis les rochers et même un petit faucon posé sur une branche à seulement quelques mètres. Papy n’a pas le temps d’ajuster l’appareil photo que l’oiseau s’envole.

A midi nos anciens se font servir un coucous au CC (copieux et sacrément bon), mamie n’a pas de cuisine à faire.
En début d’après-midi le vent se déchaîne et déclenche une tempête de sable. Nos anciens décident tout de même de ne pas rester enfermer au CC. Ils vont balader à pied dans la palmeraie où ils sont un peu à l’abri du vent. Ils ne rencontrent pas âme qui vive.

Vendredi 15 mai 2009

Ce matin le vent est complètement tombé. Levé de bonne heure papy va faire son footing sur une piste qui remonte le long d’une vallée. Au retour pour se relaxer il profite de la piscine chaude de l’établissement thermal. L’eau jaillit du sol à une température de 39°. Deux établissements thermaux sont implantés à ABEYNOU, l’un réservé aux femmes et l’autre aux hommes. Ils sont ouverts 24H/24. A partir de 19H l’établissement des hommes devient mixte pour permettre aux camping-caristes étrangers de profiter de la piscine en couple. Les installations ne sont pas très bien entretenues.

Avant le repas de midi nous anciens font le tour du village puis flânent dans la palmeraie. Tout au long de leur ballade ils sont accompagnés par un chien errant pas agressif du tout.
Au camping papy dépanne un camping-cariste Suisse dont les deux bonbonnes de gaz sont vides. Avec son système de tuyau il lui transvase deux bonbonnes achetées à la boutique locale. Deux autres camping-caristes présents, intéressés par le système, prennent une leçon. Le suisse prend papy en photo en pleine action pour immortaliser ce dépannage.

Papy ayant appris qu’au prochain Douar (village) il pouvait trouver de l’huile d’argan, il décide de s’y rendre. Soit disant que ce village à vocation agricole accessible uniquement par une piste n’est qu’à 7 kms. En début d’après-midi il se fait prêter le vélo du Suisse (un vélo de femme) et prend la piste. Ce n’est pas 7 kms qu’il doit parcourir mais 12 kms. De toutes les personnes qu’il rencontre aucune ne parle français et il ne peut donc savoir s’il trouvera de l’huile? Alors qu’il commence à désespérer un garçon d’une dizaine d’années s’approche. Papy l’interpelle. Lui non plus ne parle pas français et ne comprend rien à ce que papy lui demande. Papy par gestes lui explique ce qu’il cherche et le garçon lui fait signe de le suivre. Ils grimpent en haut du village vers les dernières maisons par une piste escarpée.


Le douar de montagne.

En fait le garçon amène papy chez lui. A son arrivée la mère s’enfuit se cacher, c’est la grand-mère qui reçoit papy, elle ne comprend pas le français. Papy se relance dans ses explications par gestes, la vieille lui fait signe d’attendre devant la porte. Elle revient un moment après avec une bouteille de coca-cola d’un litre contenant un liquide marron foncé. Papy retire le bouchon et renifle le liquide. Quel arôme de noisettes grillées : de l’huile d’argan alimentaire. Papy demande le prix. La veille montre quatre doigts. Papy ne comprenant pas lui présente son porte-monnaie ouvert pour que la vieille se serve, elle n’ose pas. Papy lui tend alors un billet de 200DH. La vieille le saisit et dit « safi » (çà suffit). Papy demande d’autres bouteilles mais le papa du jeune garçon arrivé entre temps lui fait comprendre qu’ils n’en ont plus, que ce n’est pas la saison. Papy lui dit qu’il reviendra l’an prochain, sur quoi la vieille lui tend un broc contenant du lait caillé pour qu’il se désaltère. Papy n’aime pas ce breuvage mais par politesse en boit une gorgée à même le broc ce qui semble ravir l’homme et la vieille.


Papy avec les enfants de la maison

Papy n’a plus qu’à reprendre le chemin du camping par cette piste poussiéreuse sous un cagnard torride. Son escapade aura duré une heure et demie. Il a découvert un village de montagne à l’habitat épars dont les habitants sont tout contents de dire bonjour au touriste de passage même s’ils ne parlent pas français. Ce n’est pas souvent qu’ils doivent voir des étrangers pédaler sur la piste bordée d’arganiers et de champs de blé qui mène à leur douar.

Au retour de papy nos anciens prennent la direction de SIDI IFNI. Au passage dans un village ils visitent une coopérative féminine d’huile d’argan. L’huile alimentaire se vend 450DH et l’huile cosmétique 600DH.

A l’arrivée à SIDI IFNI papy se rend directement chez Lahcen le garagiste connu les années précédentes (. Il embrasse papy et mamy content qu’il est de les revoir. Nos anciens ont droit au thé et aux gâteaux pris dans le garage. Rendez-vous est pris pour lundi matin pour la réparation du pare-chocs. Papy demande quel prix lui demande Lahcen ce à quoi ce dernier lui répond « lundi » et joignant les index des deux mains l’un contre l’autre lui dit « nous deux famille ».

Au camping (voir les autres récits) les deux touristes retrouvent Nicole et Pierre et un autre couple du 76 rencontré lui aussi l’an dernier à l’Oued Ma Fatma et à SIDI IFNI. Ce soir apéritif de retrouvaille avec Nicole et Pierre, il faut reprendre les bonnes vieilles habitudes (il y a toujours quelque chose à fêter) .

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A SUIVRE.....

Bonjour Raymond,
Merci pour merveilleux récit pleins d'anegdotes et surtout le coup de main à notre compatriote. Magnifique la solidarité :112b:
Vivement l'année prochaine
:80a:
Amicalement

bonjour,
encore merci pour ton récit, cela nous met du beaume au coeur car pour nous le compte a rebours a commencé.
AMITIES

[b]Bonjour à tous[/b]
Suite du récit....
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Samedi 16 mai 2009

Ce matin mamie et papy vont se balader sur la plage pour faire courir maggy (le petit pinscher) . Au retour ils font un petit tour en ville. Les deux campings situés en bord de mer sont quasi déserts, au « Sidi Ifni » il n’y a qu’un seul camping-car et au « El Barco » cinq véhicules. Au camping municipal situé en haut de la falaise nos anciens ne se retrouvent plus qu’à trois CC.

L’après-midi promenade en ville pour accéder à une boutique Internet et trouver quelques souvenirs. En fin d’après-midi le souk qui doit se tenir demain toute la journée s’installe, nos anciens en profitent pour y faire un tour et acheter un litre d’huile d’argan alimentaire à un vieil agriculteur qui vend les légumes de son jardin. Il n’a qu’une bouteille d’huile à proposer (200DM).

Dimanche 17 mai 2009

Aujourd’hui jour de souk, nos anciens en profitent pour faire leurs achats de fruits et légumes. Ils font également provision d’huile d’olive et reprennent de l’huile d’argan alimentaire.


Le marché de SIDI IFNI

L’après-midi ils font une longue balade sur la plage pour faire courir Maggy (le chien). Au retour achat d’une carte Maroc Télécom et recherche d’une cabine qui fonctionne pour appeler les mamans.

Lundi 18 mai 2009

Comme convenu papy arrive à neuf heures au garage de Lahcen pour la réparation du pare-chocs. Le patron n’est pas encore arrivé. Papy débauche les deux apprentis présents et les occupent à démonter le pare-chocs en attendant l’arrivée de Lahcen.
Notre ancien passe la journée au garage avec le carrossier, son fils et ses deux apprentis. Il partage avec eux le thé à la menthe et le pain trempé dans l’huile d’olive et le miel.


Papy et Lahcen.

Pour le repas de midi pas question pour nos anciens de s’éclipser pour aller manger au restaurant comme ils l’avaient projeté, Lahcen les invitent à monter chez lui et à partager en famille le tajine de poulet préparé par son épouse. Avant le repas le fils Imad âgé de 17 ans passe avec un broc rempli d’eau, une bassine et une serviette pour que les convives puissent se laver les mains. Contrairement à l’an dernier l’épouse de Lahcen prend place autour de la table. Chacun se sert dans le plat avec les mains, papy sera le dernier à manger de ce tajine délicieux. Imad passe à nouveau pour la cérémonie du lavage des mains puis des fruits divers sont amenés sur la table. Nos anciens offrent quelques présents à leurs hôtes, des jouets, des habits, des bonbons et des fournitures scolaires pour les enfants, des outils pour Lahcen et des produits de toilettes pour son épouse.

En fin d’après-midi nos anciens rentrent au camping mais il faudra retourner au garage demain pour finir lustrer le pare-chocs.

Mardi 19 mai 2009

A neuf heures voilà à nouveau papy au garage pour la fin des travaux. Lahcen lui demande si lui et mamie veulent à nouveau manger avec eux à midi. Papy décline l’invitation et demande à régler le montant des travaux. Lahcen semble gêné de demander un montant, il dit à papy « nous deux famille » en faisant le geste des deux majeurs qui se rejoignent. Devant son hésitation papy insiste. Lahcen se lance alors et demande 500DH (45 euros). Papy règle la somme. Lahcen lui demande « est-ce que pour toi çà va ?» d’un air de dire « n’est-ce pas trop cher ? ». Papy lui dit que cela lui convient. Mamie fait ses adieux à la femme de Lahcen qui la serre plusieurs fois dans ses bras. Papy salue les apprentis non sans leur avoir donné quelques vêtements et dit au revoir à Lahcen. Ce dernier l’embrasse et le remercie chaleureusement de l’avoir fait travailler et pour les présents ramenés de France.

Mercredi 20 mai 2009

Ce matin le temps est brumeux sur SIDI IFNI et il ne fait pas très chaud. Papy profite de ce que le camping est désert pour nettoyer le CC. Il en avait bien besoin recouvert qu’il était de poussière rouge.

Nos anciens continuent leur remontée vers le Nord, au camping de SIDI IFNI il ne reste plus que deux CC.
Nos voyageurs arrivent à TIZNIT sur le coup de midi. Avant de rejoindre le camping ils font une halte au souk aux poissons où mamie se fait servir deux belles soles (60DH le kg). Elles sont vidées, pelées et nettoyées sur place.

Devant le souk nos anciens reconnaissent le CC de Pierre, il est en train de se faire installer un panneau solaire de 170 watts pour 4300 DH (moins de 400 euros), en France un panneau solaire de 100 watts se vend 700 euros sans l’installation chez un concessionnaire CC.

Au camping de TIZNIT près d’une vingtaine de CC sont présents, l’an dernier à la même époque il y en avait deux fois moins.

L’après-midi nos anciens vont se ravitailler en fruits et légumes au grand marché hebdomadaire puis vont se balader en ville. En passant par le souk des cordonniers mamie en profite pour faire recoller une paire de chaussures et changer les talons. Coût de la réparation 20DH.

Avant le repas du soir Nicole et Pierre sont invités pour l’apéro.

La nuit sera bien fraîche.

Jeudi 21 mai 2009

De bonne heure nos anciens quittent TIZNIT après avoir fait le plein de gas-oil du CC. Ils se rendent à l’oued Massa où un camping flambant neuf a été ouvert en fin d’année 2008. Il n’y a qu’un CC présent.

L’oued Massa est un site ornithologique classé en réserve naturelle. Au pied du camping une belle plage de sable s’étend à perte de vue. Plusieurs locaux pêchent depuis la plage en surf casting. Nos anciens discutent avec plusieurs d’entre eux. Ils ont pris des sars (près des rochers), des marbrés et l’un d’eux a même pris une daurade de plus de deux kilos. Comme appâts ils utilisent des vers de sables, des crabes ou des crevettes.

L’après-midi nos anciens visitent le village de SIDI WASSY. Ils en ont vite fait le tour. Il y a tout de même deux boutiques et un café-restaurant.
Nos voyageurs profitent de la marée basse pour fouiller les rochers. Papy ramasse des crevettes et mamie des moules et des bulots. Ils s’en régaleront ce soir.

Vendredi 22 mai 2009

Dès qu’il a pris son petit-déjeuner, papy va encore ramasser une bonne portion de crevettes. Nos anciens prennent ensuite la route du Nord jusqu’à AGADIR où en fin de matinée ils se rendent au grand souk pour quelques achats. Ils stationnent sur un parking en bord de mer pour déjeuner avant de reprendre la route jusqu’à la pointe IMSOUANE, petit village de pêcheurs et paradis des surfeurs. Dès leur arrivée promenade sur la plage puis recherche de poisson pour le soir. Auprès d’un petit marchand ils trouvent une seiche de 1,2kg négociée pour 35DH. Mamie la nettoie sur les rochers en bord de mer et Papy en profite pour se baigner. Pour passer la nuit ils garent le CC sur le parking devant une maison en construction un peu à l’écart du village.


IMSOUANE

Samedi 23 mai 2009

Nos anciens continuent leur remontée jusqu’à ESSAOUIRA avec un petit-détour par SIDI KAOUKI pour manger face à la mer.



Devant une boutiquer à ESSAOUIRA, les moineaux se régalent.
Arrivés à ESSAOUIRA nos voyageurs s’installent au camping municipal avant d’aller se promener à pied en ville. Après visite de plusieurs boutiques et un détour au souk ils ne peuvent que constater que dans cette ville touristique les prix ont flambé. Quelques exemples : des babouches achetées 55DH à SIDI IFNI, les mêmes ici sont annoncées à 120DH – une assiette payée 20DH à AGADIR est annoncée 60DH – c’est pareil pour les poissons les fruits et les légumes. Papy se demande comment les Marocains de condition modestes font pour réussir à s’en sortir ?

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A SUIVRE....

Bonjour Raymond

Toujours sympa de lire tes récits .
Raymond le super papy

Vite la suite

Que du bonheur... on attends la suite, merci
Amicalement

bonjour Raymond , bonjour a tous

Exact Josi , je dirais comme toi
rien que du bonheur..... et en plus en musique .....
merci Tajine

Bonne journée

Phile

Tajine a écrit:

Bonjour Raymond

Toujours sympa de lire tes récits .
Raymond le super papy

Vite la suite

Bonjour Patrick

Merci.
Sympa la musique . Décidément sur ce forum il y a quelques férus d'informatique. Pour moi qui tâtonne , cela me rend un peu jaloux :97p: .

Josi a écrit:

Que du bonheur... on attends la suite, merci
Amicalement

Bonjour Josi

Merci. La suite ne saurait tarder, je vai m'y atteler mais en ce moment j'ai pas mal d'occupations . C'est connu "à la retraite on n'a pas le temps".


Bonjour et merci aussi à Phile que nous avions rencontré chez "Alipage" à MOHAMEDIA.

Bonjour à tous

SUITE DU RECIT
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Dimanche 24 mai 2009

Ce matin le vent souffle et va forcir tout au long de la journée. En début de matinée nos anciens vont promener Maggy sur la plage où de nombreux Marocains font du sport. A midi ils se rendent à pied en ville (3kms du camping). Au souk aux poissons ils achètent deux parts de sardines (10DH), au souk aux légumes quatre tomates et un citron (3DH). Ils se rendent ensuite à un bar berbère où ils ont leurs habitudes. Ils donnent leurs achats au tenancier et s’installent à une table dans la ruelle. Un moment après on leur sert leurs tomates en salade, leurs sardines grillées, du pain et du thé à la menthe (le tout pour 15DH). Pour terminer leur repas ils prennent un café accompagné d’un gâteau dans une pâtisserie. Ils font ensuite la visite de plusieurs boutiques pour chercher les derniers cadeaux à ramener.

Lundi 25 mai 2009

Nos anciens quittent de camping de ESSAOUIRA de bonne heure. Ils se rendent en ville pour acheter quelques légumes et faire provision de yaourts avant de se rendre à MOULAY BOUZERKTOUN, petit village en bord de mer fréquenté par les véliplanchistes. Ici pas de camping, nos voyageurs se garent au bord de l’océan, au milieu des fourgons des véliplanchistes qui passent la nuit sur place.

Des petites filles du village n’arrêtent pas de faire le tour des véhicules en stationnement pour proposer des bonnets de laine, des petits sacs en laine et des bijoux. Elles proposent aussi de passer le lendemain matin pour vendre du pain. Elles parlent français, sont polies et ne réclament rien. La plus grande a dix ans et la plus petite à peine cinq. Elles vont à l’école soit le matin soit le soir et lorsqu’elles ne sont pas en classe font leur commerce. Elles vendent leurs bonnets de laine 30DH, comme, nous l’a expliqué la plus âgée, 20DH pour la dame qui fabrique les bonnets et 10DH pour elle.


Astuce pour se garer lorsqu'il n'y a plus de place sur le parking.

A midi Mamie et Papy se régalent de sardines grillées avant d’aller découvrir le village et ses environs. Sur les falaises, dans une touffe d’herbe Mamie découvre une grosse tortue de terre avec des couleurs magnifiques. Nos anciens cherchent un peu aux alentours mais ils n’en découvrent pas d’autre. Plus loin, ils discutent avec un bougre en train de curer un puits à la main. Le vent souffle de plus en plus fort ce qui fait la joie des véliplanchistes. La nuit sera calme malgré la vingtaine de chiens errants qui dorment sous les véhicules stationnés sur place.

Mardi 26 mai 2009

Dès le lever, à marée basse, Papy explore la côte en vain. Ici il n’y a ni moules ni bulots. Le vent souffle déjà très fort. Avec Mamie il repart le long des falaises pour faire promener Maggy. Ils sont suivis tout au long de leur promenade part une jeune chienne errante. Maggy n’est pas ravie et lui montre les dents. Nos anciens découvrent trois grosses tortues et la carapace vide d’une autre. Elles ne sont pas faciles à voir cachés dans des touffes d’herbe.

Comme le vent ne semble pas vouloir faiblir, Papy décide de continuer la remontée vers le Nord. Au passage à SAFI un arrêt s’impose au magasin MARJANE (genre de CARREFOUR) pour faire le plein de gas-oil et faire quelques achats courants.

C’est à BEDDOUZA que nos anciens décident de s’arrêter sur un parking en bord d’océan pour faire du camping sauvage. Ils sont seuls, loin des premières habitations du village. Aussi ne sont-ils pas importunés. Avant de prendre le repas du soir, ils effectuent une petite promenade de reconnaissance et ayant aperçu des peintures sur le mur d’une maison s’y rendent par curiosité d’autant qu’à l’entrée du chemin est installé un panneau « Atelier ». Ils sont accueillis par l’artiste peintre qui leur fait visiter son atelier. Il donne des cours de peinture et expose à ESSAOUIRA et à CASSIS. Devant sa maison un vautour vivant trône sur un billot de bois. C’est un oiseau de passage qui s’est arrêté ici il y a cinq mois et y a pris ses habitudes.


Les copains qui nous fait le plein d'eau

Ce soir le vent semble enfin faiblir.
Mercredi 27 mai 2009

Après le petit-déjeuner Papy profite de la marée basse pour aller ramasser des moules sur les rochers. Un pauvre bougre qui ramasse des bulots offre sa cueillette à nos anciens. Pour le remercier Mamie lui remet quelques vêtements et des chaussures pour ses enfants. A midi il amène au CC un pain encore tout chaud confectionné par son épouse. Il dit à nos anciens que s’ils veulent, il peut leur confectionner un tajine de poulpes.

L’après-midi nos anciens font une longue promenade sur les falaises et le long de la plage. Ils sont invités à boire le thé à la menthe chez un ancien militaire (Driss) qui possède une maison en bord de plage. Il dit à nos anciens de revenir chez lui manger un tajine de poissons quand ils veulent.
Pour faire le plein d’eau du CC Papy s’adresse au gardien du restaurant en réfection situé à côté du parking. Nos anciens ont droit à une séance photo avec les ouvriers. Un seul arrive à se faire comprendre en français, il habite TALIOINE la région du safran. Il donne son adresse et son téléphone et invite nos anciens à passer le voir chez lui l’an prochain.

Toute la journée une fillette d’une dizaine d’années et son petit frère ont suivi nos anciens. Parlant bien français et très polie, elle demandait de temps à autres des gâteaux, des habits ou autre chose. Le matin sa sœur plus jeune qui disait avoir faim et réclamait une carotte avait obtenu de Mamie un demi-kilo de ce légume et un paquet de galettes.

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A SUIVRE.....

Bonsoir Raymond Papy
Continue j'adore tes récits vite la suite
Amicalement