Découverte du Maroc en camping-car
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Informations sur les différents GUIDES 2024/2025
Nous nous retrouverons à DUSSAC (24) les 30, 31 Aout, 01 septembre 2024
pour le 19ième anniversaire du forum.
ce sera également le douzième anniversaire de la rencontre de Dussac.
Rencontre qui est organisée par un groupe entièrement indépendant
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| Retour du maroc 1 partie | |
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voyageur18 MEMBRE CREATEUR CAMPING CARISTE
Inscrit le : 02/11/2005 Messages : 333 Ville/Région : Dax (40)
| Sujet: Retour du maroc 1 partie 17.07.08 17:01 | |
| Voici la première partie du notre récit du Maroc, le reste va suivre dans les jours a venir, n'hésitez pas à visiter notre site pour y voir quelques images en plus de celles deja mis sur le forum.
Cordialement
Mercredi 30 avril 2008. 14 h 00, nous laissons dans les rétroviseurs les enfants qui nous ont invités à manger avant notre grand départ. 2 mois pour le Maroc, ce n’est pas rien et ca méritait bien de nous dire au revoir avec une bonne bouffe. La météo est pourrie, il pleut des cordes, il fait même froid en ce mois d’avril. Juste avant de quitter notre village nous nous sommes assurés de bien avoir coupé le gaz, l’eau et l’électricité, aussi, un double tour de clé est nécessaire pour partir sereinement. Premier arrêt au supermarché du coin pour y faire le plein de carburant, le gasoil à encore augmenté, il est à 1.36 € en ce moment, d’ici peu nous ne pourrons plus rouler… On retire aussi 150 € pour payer la traversée entre Algésiras et Ceuta. A quelques kilomètres de Vatan nous recevons un coup de fil du concessionnaire qui a réparé notre C.car, celui-ci aimerait nous voir et nous remettre quelque chose… Mystère, comme son garage se trouve sur notre chemin nous nous y rendons rapidement. En fait, il semblerait que le malhonnête nous ayant vendu le C.car soit enfin d’accord pour payer la facture des réparations que nous présente le concessionnaire (1049 €), c’est pour nous un réel soulagement et nous reprenons la route sereinement en laissant derrière des soucis dont nous n’avions pas besoin (faut dire que nous avons eu depuis le début d’année notre lot de problèmes ...) 220 km, voilà ce que nous effectuons pour notre première étape. Oradour-sur- Glane, village tristement célèbre d’un effroyable destin de la seconde guerre mondiale… Nous y passons la nuit sur l’aire de service, il pleut et fait toujours aussi froid. Ce soir c’est pates à la Bolognaise.
Jeudi 1er mai. Le temps est entre chien et loup, pas génial mais le moral est là, nous allons enfin faire ce fameux périple dont nous rêvions depuis si longtemps, reste maintenant à prendre la direction plein sud et traverser l’Espagne tant redoutée par certain d’entre nous tant celle-ci est, semble t’il ,le repère d’agression en tout genre et notamment sur les camping-caristes qui pioncent tranquillement sur les parkings des stations services bordant l’autoroute, nous verrons bien … Nous cassons la croute sous Bordeaux et je règle le GPS sur Saint-Jean-de-Luz. Plus loin nous ajoutons 50 litres de gasoil avec la carte du supermarché. Arrivé à St-jean-de-Luz impossible de trouver la moindre place, des voitures occupent les emplacements réservés aux C.cars et certains d’entre nous attendent patiemment que ca se libère. Autant dire qu’on file plus loin avec espoir de trouver un trou de souris pour notre 6.80 m. Hendaye, on tourne, on tourne et finissons tout de même à trouver le parking. 6 emplacements sont délimités mais en fait il y a déjà 12 C.cars ! Le long du trottoir je trouve à stationner, l’heure tourne est il n’est plus question pour nous de nous rendre ailleurs. Je cale le camion et tente de capter la télé. Rien, allez au lit ! Cette nuit nous serons bercés par le train qui passe à quelques mètres et les avions qui décollent au gré des contrôleurs du ciel, génial !!! En fait ce qui m’agace le plus (mais nous l’avons vu que le lendemain..) c’est qu’il existe un joli petit parking avec de l’espace juste après la frontière, coté Espagnol …
Vendredi 2 mai. On roule sur ~800 kms, la route est super bonne, c’est pratiquement partout de la 4 voies, je ne quitte pas le 90 km/h. Le gasoil est un peu moins cher en Espagne et nous en profitons pour refaire le plein une fois encore. La route est monotone, parfois ponctuée de quelques rares végétations et collines mais aussi de cigognes qui y font quartier d’hiver sur les pylônes EDF et des supports adaptés à leurs nids. En revanche la propriété autoroutière est excellente, on ne peut qu’envier nos voisins pour la qualité du réseau routier. Cáceres, ville à mi chemin avant le détroit de Gibraltar, nous y arrivons vers 19 h avec quelques difficultés, nous ne trouvons pas l’aire de stationnement de la ville, pas facile sans GPS (je n’ai pas entré dans la SD du GPS la cartographie de l’Espagne…. Oui je sais ! ) La chaleur est accablante, 30 °. Pour nous qui ne sommes pas habitués c’est plutôt difficile d’entrer de plein pied dans des températures estivales. On cale le C.car et ouvrons tous les ouvrants afin de d’apprécier notre soirée avec une relative fraicheur. L’aire de service présente tous les avantages, eau, électricité, possibilité de vidange, sol stabilisé et plat, tout cela gratuitement… Non loin de là un stade de foot et un espace herbeux pour y promener le chien qui lui aussi commence à être fatigué de sa journée à glander dans le bahut, brave chti pépère. La nuit est calme, sans problème.
Samedi 3 mai 2008 Nous passons la journée à Cáceres, faisons connaissance avec nos voisins de parking et allons nous perdre un peu dans les ruelles de la ville. La ville est légèrement excentrée du centre historique. Remparts de torchis, veilles tours en terre ocre et pavés glissants, un avant gout du Maroc où à une époque lointaine les arabes avaient largement pris possession du pays. On achète du pain, il est blanc, n’a pas de gout et ressemble plus à une brioche qu’à un bon pain doré à la croute croustillante, on prend aussi des tomates, elles sont comme chez nous, sans saveur ! (2.75 €) détail amusant, si il en est, les tomates d’Espagne sont moins chères chez nous… Petite étude de la carte Marocaine avec un couple de français qui en reviennent et là je dois bien avouer que mon itinéraire ne correspond plus à celui tracé à la maison. Aussi un autre couple, trouble fête, se mêle de notre conversation pour nous fournir moult informations au point de nous perdre dans les méandres de la carte et de notre parcours, mais bon je vais prendre une partie de leurs conseils et rester sur une autre partie de mon parcours, comme je dis souvent, à chacun sa propre vision des choses et sa propre sensibilité. Maintenant ma carte est gribouillée de partout, un vrai torchis.
Dimanche 4 mai 2008 Avant de partir nous effectuons un complément d’eau et la vidange non sans avoir nettoyé le compartiment cassette dans lequel ma chère et tendre a déversé de la bouillie Bordelaise pensant que la cassette était présente, or de mon coté j’étais en train de la vider !!! Un peu plus loin dans la matinée nous nous engageons sur la quatre voies en direction d’Algésiras, ~450 km de bonne route et une portion d’autoroute à péage que nous ne prendrons pas tant la nationale est agréable. Vers 16 h nous arrivons enfin en bas de l’Espagne et prenons notre billet chez Guiterrez (150 € pour un C.car, 2 personnes, un chien, le tout en billet open ). Juste un bonjour, puis la tête dans son comptoir il transmet mon dossier à son collègue, ca ne respire pas la sympathique relevée sur certains forums internet, en revanche ses prix sont plutôt bas et c’est bien là le principal, de même nous effectuons du change pour nous assurer d’avoir de la liquidité en entrant dans le pays. Avant de nous coucher nous rangeons les papiers, retravaillons l’itinéraire pour les deux, trois jours à venir. Au compteur j’affiche 51770 km soit 1870 km, nous avons mis pour 235 € de gasoil et reste dans le réservoir de quoi faire 200 bornes environ. Nuit tranquille.
Lundi 5 mai 2008 C’est le grand jour, celui qui nous mène directement à l’Afrique. Sur le coup de 8h30 nous empruntons le périphérique, pas compliqué, suffit de prendre la direction du port, suivre les indications et attendre l’arrivée du ferry qui nous embarquera vers le Maroc. 10h15 une barrière se lève, les véhicules avancent doucement jusqu’à la passerelle d’embarcation et c’est en marche arrière que nous entrons dans la soute du ferry. Un quart d’heure plus tard le vrombissement des moteurs nous pousse vers le large. L’intérieur du bateau est plutôt agréable, simpliste mais fonctionnel, toutefois ca tangue quelque peu, avec nous, le chien, vu sa tronche il ne la ramène pas trop, il reste couché aux pieds et n’a de cesse de tirer une langue humide qui traine sur la moquette. Une grosse demi-heure aura suffit pour atteindre Ceuta l’enclave Espagnole au Maroc. Là aussi pour sortir du port pas de problème particulier, suffit de suivre la gestuelle du personnel. Un guide à la main nous essayons de suivre au plus près les indications de celui-ci pour trouver le parking et le supermarché qui devrait nous permettre de faire nos achats en hors taxes. On tourne en rond pendant au moins une demi-heure et nous ne sommes pas les seuls, d’autres camping-caristes tournent eux aussi en rond depuis un bon moment, sans résultat. Pour finir nous trouvons le parking et allons faire nos courses dans un supermarché aux prix égaux à chez nous, mis à part pour les alcools bien moins chers. Repas pris nous nous dirigeons vers le Maroc, là, au poste frontière nous passons comme une lettre à la poste même pour les formalités administratives dont Isabelle se charge fort bien. Le décalage horaire est de deux heures, je fais faire un décalage aux pendules du C .car et modifie la petite aiguille de ma montre. C’est l’Afrique du Nord à n’en pas douter, aussi pour avoir vécu quelques années en Afrique nous retrouvons le charme d’une certaine nonchalance dans le mouvement et nous ne sommes pas vraiment surpris. Première halte au camping de Martil où l’accueil est sympa et les emplacements très corrects (6 €) Ballade au bord de la Méditerranée où le chien en profite pour se dégourdir les pattes. Dans l’après-midi j’achète une frite et un hamburger pour à peine 1.30 € puis nous laissons la soirée s’écouler doucement, en faisant un barbecue. Plus tard à la tombée de la nuit je tape la discussion avec un couple qui est sur la remontée. Je reluque sa protection de soleil qui est monté sur son pare-brise, mon interrogation monte un peu et l’envie de me faire confectionner la même chose me titille, d’autant que les prix semblent vraiment moins chers qu’en France. Il m’explique qu’à Agadir l’on peut faire fabriquer les protections de pare-brises. Je note son adresse avec grand intérêt, adresse que nous ne trouverons pas !! La nuit est calme mais le réveil très matinal à cause du décalage horaire de 2 h. | |
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