Retour du maroc 4eme partie

Jeudi 15 mai 08
Non sans dire au revoir à nos amis et remercier le patron du camping pour son accueil j’engage le C.car sur la route des gorges du Dades et de la Todra. Une fois encore les paysages selon le lieu où l’on se trouve changent du tout au tout, de temps à autre de la montagne et aussi de vastes plaines. Arrivé dans la vallée du Dades les routes se rétrécissent un peu et donne sur une série de lacets plutôt bien serrés au point de faire une légère marche arrière à même le lacet. Isabelle ne supporte pas les vertigineuses falaises qui se dessinent au fur et à mesure, ce vide immédiat qui vous attire d’une manière inexorable quant le vertige se fait sentir, coup de chance dans un lacet un dégagement d’urgence, j’en profite pour une manœuvre un peu délicate et le retour s’effectue à pas d’homme sans trop forcer la pédale de frein.
Ce soir nous passons la nuit dans un petit camping familial qui se situe juste à coté d’un très beau camping bien classé par notre guide, mais nous préférons le contact authentique, de même le patron de ce petit camp qui nous reçoit avec son fils et nous offre le thé à la menthe, ainsi le temps s’écoule en discutant tranquillement de tout et de rien. Un souvenir formidable qui remplace largement la piscine du camping d’à coté. Vers 16 h nous allons faire une petite excursion dans la palmeraie, moment qui aurait dû être paisible mais c’est sans compter sur les gamins qui veulent absolument nous guider à travers la palmeraie mais aussi notre chien qui tombe dans la flotte se roule dans la boue et tire comme un dératé sur sa laisse tant il est excité par les odeurs que laissent les ânes sur leur passage. Promenade à la con !
Les douches du camping sont propres, rustiques, sommaires mais chaudes. Je profite du déclin solaire pour me rendre à pied au village en contrebas, là dans une pièce minuscule trois ordinateurs sont reliés à l’internet, il m’est possible de connecter mon portable sur le réseau, aussi je relève une nouvelle fois mon courrier et tente encore de faire ma déclaration d’impôt, rien, nada, queue dalle, amoul, le serveur me retourne toujours le même message d’erreur. J’écris un mail à mon centre pour demander de l’aide et ou une rallonge d’un mois, « wait and see »

Vendredi 16 mai 2008
Les routes qui conduisent aux gorges du Todra sont étroites, juste la place pour un véhicule mais la circulation se fait sans aucune difficulté. 6 km après le camping la route prend fin dans une enclave de falaise ocre de toute beauté, nous sommes ridiculement éphémères face à cette excavation millénaire. Si toutefois l’eau circule modestement dans l’oued la limpidité rare du cours d’eau apporte fraîcheur et vie à la palmeraie. Splendide !
La nationale en direction de Merzouga est parfois tronquée sur une partie de sa largeur par le sable, un sable fin, or et chaud, de temps à autre quelques dromadaires pour distraire la monotonie du paysage, et au loin quelques collines qui s’étirent tel un éventail à l’horizon pour donner le change à un ciel azur agrémenté de boules de coton. La chaleur monte dans la cabine, il doit faire dans les 35° cela reste raisonnable lorsque nous roulons mais pénible à l’arrêt. Sur la gauche une dune énorme se profile au lointain plus on s’en approche et plus elle semble prendre de l’importance sur la longueur.
Pour trouver le camping nous pataugeons un peu dans la multiplication des panneaux indicateurs de campings et hôtels, qui plus est, une coquille dans le guide des campings sèmera le doute quant à la bonne direction mais sans poser problème. Le camping est comme les autres, bien indiqué, situé au centre du village et à 5 minutes de la palmeraie qui conduit à la dune. La patronne, Isabelle, nous accueille agréablement en nous offrant le thé de la bienvenue. Nous prenons le temps de discuter et nous présenter dans la fraicheur de sa Kasbah. Selon elle Il faut se rendre une bonne heure avant sur les hauteurs ensablées pour profiter du coucher du soleil.
Muni d’un petit sac à dos en bandoulière, une paire de jumelles, un appareil photo et d’une bouteille d’eau nous partons vers les cimes de sables chauds. La traversée de la palmeraie est agréable et procure une fraîcheur salvatrice, face à nous des collines de sables aux couleurs multiples, sur les crêtes des dromadaires montés par des touristes en quête de hauteur pour admirer le coucher du soleil sur le désert. Nous préférons nous en tenir à une modeste dune, posons nos affaires dans le sable chaud et attendons dans la quiétude que l’astre solaire décline. Les couleurs changent du tout au tout, selon le moment et l’orientation on passe par le jaune, l’orange, le rose pour laisser place à de douces et chaudes couleurs, le spectacle est magique. Retour au C.car avec la sensation d’avoir vécu un moment inoubliable. Le vent se lève sur le camping et nous devons replier nos affaires rapidement, le sable envahit peu à peu la cellule et pénètre partout. La température est tombée de quelques degrés et ce répit de fraicheur va nous permettre de nous endormir avec une température raisonnable, 32 °.


La suite est a venir dans les jours a venir

Bonsoir,

Super tès quatre récits :super:
Immersion totale avant le départ d'Octobre
Bon courage pour rédiger la suite

Amicalement

bonjour

Merci , la suite est rédigée mais il me faut juste la vérifier pour la mettre en ligne

Bonjour Voyageur18
Merci pour ce récit détaillé qui nous remmène là-bas. Je vois que les guides officiels du camping de Fès n'ont pas changé!! Nous avons été éconduits nous aussi avec un "c'est toujours tout droit!" et c'est après moultes détours que nous avons retrouvé notre route...
A bientôt pour la suite.

Bonjour Nico 58,

Bienvenu au club :P